deroulement des cours

L'usage des TICE en arts plastiques au faculté de Souk-Ahras

L'intégration des TICE est attendue dans les dispositifs pédagogiques et ce pour tous les niveaux (collège, lycée), que ce soit lors de réponses ponctuelles (utilisation de la photo numérique, retouche par manipulation infographique) initiées par les élèves pendant le déroulement du cours ou dans le cadre d'une séance spécifique en salle multimédia.
L'informatique offre un vaste champ de possibles. Le professeur doit avoir le souci constant que son usage ne soit pas seulement une technique séduisante par les effets mais bien l'occasion d'aborder efficacement et artistiquement des contenus.

Le déroulement de la séance

Dans le cadre de ce travail avec les etudiant de premiers, il ne se n'agissait pas d'un simple exercice mais d'une séance qui articulait expérimentation et choix successifs (possibilité d'effacer ce qui a été observé, d'y revenir, ce qui entraîne l'élève à exercer un travail de mémoire immédiate ou presque). La contrainte était de se limiter à deux ou trois effets tout en maintenant la lisibilité du référent (image de départ) à l'origine (un assemblage de matériaux divers offrants une relecture, par transposition, de qualités proprement picturales soit une « peinture sans peinture »). De fait, l'expérimentation devait prendre en compte cet aspect, ce qui a contraint les élèves à ne pas simplement appliquer mais à conduire subtilement, à « construire » chacune des modifications jusqu'à ce qu'ils aboutissent à ce qui leur semblait correspondre à la proposition énoncée ( « abolir la perception du volume » ) au début du cours, à lui donner sens. L'effet dans ce cas ne relève pas seulement d'un constat après un choix de simulation mais d'une certaine prise de position.
La réflexion d'un élève, « Ça fait BD...» (trois modifications : effet lumière, effet plastique et contours rehaussés), a permis, par une verbalisation plus poussée lors de la projection des productions à la séance suivante, d'identifier ce qui, selon lui, semblait évoquer les codes graphiques liés à ce type de production d'images (cernes, jeux des surfaces juxtaposées, gamme chromatique, luminosité). Les compétences sont donc multiples et transversales.
Une trace écrite (fiche élève) élaborée pendant la séance a permis aux élèves d'en fixer les étapes.

Des compétences transversales

D'autres dispositifs pédagogiques permettent aussi d'interroger la relation de l'œuvre à l'espace dans la production de type in situ ou d'aborder le fait architectural par l'utilisation de logiciels « 3D »...
De fait, dans les compétences présentes au B2i qui insistent sur la relation à l'image (fixe ou animée) ou la modélisation, les arts plastiques ont bien évidemment leur place mais d'autres compétences peuvent être prises en compte à partir du moment où s'engage un travail (recherches en histoire de l'art, construction d'une argumentation) qui utilise comme supports les outils de traitement de texte ou les logiciels de traitement multimédia.

Une nouvelle posture pour les ETUDIANTS

Les ETUDIANTS apprécient cette approche nouvelle car elle leur offre la possibilité d'être en contact avec un environnement informatique ou numérique désormais devenu familier pour eux, mais avec la dimension supplémentaire d'un acte d'enseignement qui forme le regard et l'esprit. Ils savent se montrer alertes et critiques ou du moins apprennent à le devenir. A une époque où l'image est omniprésente (médias), savoir comment celle-ci est produite est un bon moyen d'en maîtriser l'impact voire de s'en ressaisir pour élaborer un discours autre.
C'est pourquoi la discipline arts plastiques

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